David Lynch réalise les onze vitrines des Galeries Lafayette Haussmann-Paris et expose ses oeuvres étage du grand magasin, du 8 septembre au 3 octobre. Vernissage mardi 8 en compagnie de Clotilde Courau et François Pinault.
Dans la vitrine des Galeries Lafayette, boulevard Haussmann, à Paris, un petit train électrique traverse la tête d’une femme, circulant de son oeil gauche jusqu’à sa bouche bée. Plus loin, un oeuf suspendu dans une cuisine pleure des larmes de crocodile, et, dans un décor d’usine, des gerbes d’étoiles éclairent des fenêtres en meurtrières…
L’auteur de cette mise en scène, sombre et poétique, n’est autre que le cinéaste David Lynch, également artiste peintre et plasticien.
A peine rentré du Festival du cinéma américain de Deauville, lundi 7 septembre, l’homme en costume et cravate s’est rendu boulevard Haussmann, la cigarette au bec et le pas lent : à la nuit tombée, il a inspecté les onze vitrines qui abritent son exposition fantasmagorique : « Machines, Abstraction and Women ».