Samedi soir, j'ai dîné au théâtre du Rond-Point.
C'est amusant, Patrick le chef me signale que la carte se renouvelle au
rythme des pièces programmées au long de la saison. En journée, c’est aussi
un bien bel endroit, un café où lire, écrire, passer ses rendez-vous.
Ca tombe bien, j'attends Sophie Marceau…
Ce n'est pas la petite Vic de la Boum où Victoire de La Disparue de
Deauville, que je découvre mais Viktoria héroïne d'Ingmar Bergman dans Une
histoire d'âme.Sophie Marceau quitte un instant le cinéma pour interpréter en
solo un texte rare d'Ingmar Bergman, Une histoire d'âme, mis en scène par
Bénédicte Acolas.
La pièce : Une silhouette blanche qui glisse derrière les écrans transparents
qui sont le seul décor. La beauté sensuelle de Sophie s'impose. Un cardigan
près du corpS une combinaison. Pieds nus ou parfois perchée sur des
chaussures à hauts talons, cheveux mi-longs lâchés.Une heure quinze d'un
monologue tendu et complexe qu'elle rend aussi lumineux que bouleversant par
son art. Mais secrètement, c'est que je suis sûrement toujours amoureux de héroîne de ma jeunesse…