Après avoir vu Tom Cruise et Robert Redford à la cinémathèque, Léonardo Di Caprio au Grand Rex,j'ai enfin pu féliciter Martin Scorsese pour toutes les bons films qu'il à fait pour nous !
Pour cette occasion unique,Giorgio Armani (partenaire de l’expo) à invité beaucoup de monde de la culture et du cinéma pour rendre hommage au génial réalisateur.
C’est cette exposition exceptionnelle que la Cinémathèque nous donne l’occasion de parcourir jusqu’au 14 février, mais lors de ce vernissage nous avons puretrouver l'ambiance new-yorkaise à la cinémathèque francçaise
Autour du Président de la Cinémathèque Costa Gavras, j'ai pu voir Catherine Deneuve et sa fille Chiara Mastroianni, Harvey Keitel, Roman Polanski, Isabelle Huppert, Fanny Ardant, Vincent Bolloré (canal plus), Aïssa Maïga, Anna Sherbinina et Michael Pitt ( le cosmonaute d'Asphalte), Anne Hidalgo (Maire de Paris) et la Ministre de la Culture et de la mauvaise Communication Fleur Pellerin.
Arrivé surprise du Président de la république François Hollande, dans une bousculade aux milieux des ministres et conseillers, quelques mots échangés avec Martin Scorsese et on entre dans l’exposition comme dans une salle de cinéma : en plongeant dans une pénombre réconfortante. Quatre écrans nous font face, sur lesquels se déploient des images extraites d’une filmographie de plus de vingt films. Certains plans se dédoublent, d’autres se répondent, soulignant les thèmes communs et les motifs récurrents d’une œuvre familière.
Le génial « You're talking to me ? » d’un chauffeur de taxi New-yorkais, les uppercuts de Raging Bull, le Joe Pesci des Affranchis, la folie de Léonardo Di Caprio dans le « Loup de Wall Street ».… Qui n’a pas, dans un coin de sa mémoire, une scène fétiche, une séquence culte signée Scorsese ?
Le parcours commence d’ailleurs sous le patronage de la famille. Scorsese, fils d’émigrés italiens, a puisé dans le décor de Little Italy – le quartier de New York où il a grandi – l’inspiration de bien de ses films où se côtoient liens du sang, liens du cœur et clans au sens large de l'amitié.
Gang of New York in Paris: Scorsese, Harvey Keitel…
La visite se poursuit, jalonnée de story-boards. Martin Scorsese représentant les plans à filmer. « C’est la sensation de la mine sur le papier qui indique l’angle ou le mouvement de caméra », expliquait le réalisateur de Casino lors de la présentation de l’exposition à la presse, lundi.
Auparavant, la balade dans l’œuvre scorsesienne aura effectué un crochet nécessaire par New-York Peu de cinéastes ont croqué la Grosse Pomme avec tant d’appétit, de mordant parfois. Bonne idée : une maquette de la ville, cernée d’écrans, nous aide à visualiser les quartiers – Little Italy, Wall Street, Time Square, etc. – où se déroule telle scène de Gangs of New York, telle autre de Taxi Driver…
Exposition jusqu'au 14 février 2016, à la Cinémathèque française, 51, rue de Bercy, Paris 12e. Du lundi au samedi (sauf les mardis et les 25 décembre et 1er janvier), de 13 h à 19h (jusqu'à 22h le jeudi). Les samedis, dimanches et durant les vacances scolaires, de 10h à 20h. De 6 à 12 euros l'entrée (gratuit pour les abonnés Libre Pass). Rens. : www.cinematheque.fr