L’avantage quand je vais au Festival de Deauville, c’est que déjà j’ai pas à prendre mon avion, et dans le train je peux cirer mes chaussures. Deux heures plus tard, l’hôtel de Paix se trouve en sortant de la gare, je peux sortir mes Ray-ban et mon Nikon, "I’m ready, to shoot !" ! Sauf quand il n’y a personne (ou presque) comme cette année. L’autre avantage c’est que ça nous laisse le temps de voir les films et ils sont plutôt bons. Le Festival de Deauville s’est ouvert en musique vendredi soir. C’est la 34ème édition cette année. Peu de stars car Pierse Bosnan et Meryl Streep ne sont pas venus. Mais, dans la salle pleine à craquer, les spectateurs ont vibré pendant Mamma Mia ! soutenus par les tubes d’ABBA. Deux membres fondateurs du groupe suédois ont fait le voyage sur la côte Normande. Benny Andersson et Bjorn Ulvaeus, sexagénaires souriants. Parmi les autres invités à défiler sur le tapis rouge, étaient présents : Carole Bouquet, Vincent Perez, Jean-Paul Rouve, Amanda Sthers, Frédérique Bel, Sonia Rolland…
Samuel L Jackson tout de même dimanche venu pour Lakeview Terrace un thriller angoissant de Noel la Butte que je ne saurais que trop vous conseiller d’aller voir. Titre français : "Harcelés". Un couple s’installe dans un quartier résidentiel de Los Angeles mais leur voisin, un flic noir, va leur faire regretter d’être venus. Un incroyable cescendo de haine va s’installer.
Max la Menace, lourd à digérer : un navet mal foutu qui fait sourire 3 ou 4 fois et qui plaira sans doute à des gamins de 10 ans.
On attend de pied ferme la venue de Spike Lee mercredi avec son nouveau film.
Pour les fêtards et noctambules passez votre chemin !